Fosses

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ancienne carrière de Fosses

jeudi 15 novembre 2018

Au coté des "gilets verts"

Depuis une trentaine d'années, les constructeurs automobiles et nos gouvernements successifs ont tout fait pour encourager l'achat de véhicules diesel. Le mouvement de colère des « gilets jaunes» était donc prévisible, car cette mesure touche non seulement les transporteurs routiers mais aussi de nombreux automobilistes qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler ou faire leur course, sans avoir de ressources suffisantes pour acheter une nouvelle voiture.

Pour autant, l'alignement de la fiscalité du diesel sur l'essence est à terme nécessaire pour qu'on puisse respirer un air pur dans nos rues et les mesures annoncées par Edouard Philippe pour éviter que le mouvement de colère des gilets jaunes ne prenne de l'ampleur ne sont que des palliatifs à très court terme qui ne règlent ni la question de la justice fiscale, ni celle de la transition climatique vers moins de pollution et moins d'émission de CO2.

Au coté des "gilets verts", appelons donc l'Etat à entièrement compenser cette mesure pour aider les ménages les plus modestes à remplacer leur voiture diesel par un véhicule aussi propre que possible. C'est à la fois une question de justice sociale et environnementale.
Par ailleurs, cette mesure qui s'applique aux particuliers doit aussi s'appliquer à tous les modes de transport, y compris au kérosène des avions et au fuel lourd des supertankers et autres paquebots géants.

Enfin, ces taxes doivent servir en priorité à améliorer l'efficacité des transports publics et à développer des modes de mobilité douce, durables, partagés et respectueux de l'environnement. Comme, par exemple, pour notre territoire :
  • une véritable rénovation de la ligne D du RER et la création d'un arrêt des TER Picardie-gare du nord ou du projet de liaison Roissy-Picardie, en gare de Fosses.
  • le financement d'un plan vélo ambitieux en vue de créer de véritables domaines cyclables entre les communes avoisinantes.

jeudi 25 janvier 2018

La France peut économiser 2 Milliards d’€ d’argent public en refusant de réaliser la partie nord de la ligne 17 entre Le Bourget et Le Mesnil-Amelot.

Contrairement à la pétition qu'ont voulu faire signer plusieurs élus de la communauté d'agglomération, le tracé de la ligne 17 n'est pas du tout prévu pour améliorer les transports quotidiens de la banlieue nord, mais uniquement pour desservir europacity, ce projet pharaonique destructeur de notre environnement qui détruira autant d'emplois que ceux que ses promoteurs veulent faire miroiter. 
Sur les sept gares du projet de ligne 17 nord, cinq ne desservent aucun habitant dans un rayon de 800 m et les deux gares du Bourget desservent moins de 10 000 habitants. Quant à la gare au milieu du Triangle de Gonesse, elle nécessite à elle seule de détourner et d’allonger le tracé de la ligne 17 uniquement pour desservir europacity, zone inhabitable car trop proche de l’aéroport. Et s'il apparaît nécessaire de désengorger le RER B entre Roissy-aéroport et le Bourget, il n'est pas nécessaire d'investir dans une ligne de métro au coût exorbitant pour une prévision de trafic aussi réduite, des bus en zone propre pouvant faire l'affaire à moindre frais.

Les fonds publics correspondants doivent être réorientés prioritairement à la rénovation des lignes RER du Nord de l'île de France pour faire face à l’augmentation continue de la population de ce territoire.

Voici mes priorités pour l’agglomération Roissy-Pays de France.


 Retards et suppressions de trains sur le RER D: la situation est intolérable

Face aux années de non entretien et à la croissance du nombre d’usagers, la situation des transports du quotidien ne cesse de se dégrader au nord du RER D, la pire ligne de toute l'île de France. Les interruptions de trafics et retards à répétition ont atteints un seuil insupportable. S'y ajoute l’insuffisance de lignes des transports de rabattement pour les habitantes et les habitants des communes non desservies par le RER.

Quelques améliorations sont annoncées pour le sud de la ligne D et je ne m'en plaindrai pas car celles-ci devraient réduire les retards et les interruptions de trains au nord de la ligne d'environ un quart. Mais la situation du RER D est tellement mauvaise que ces améliorations ne suffiront pas à calmer l'impatience des centaines de milliers de voyageurs.

Les écologistes exigent une réelle priorité pour les transports du quotidien et l’accélération des travaux, sur les bases suivantes :
  • dégager des moyens financiers pour créer une zone de retournement au nord de la ligne D (à Survilliers-Fosses, par exemple) de façon à éviter les interruptions de trafic à Villiers le bel ou Goussainville ;
  • accélérer la commande de nouvelles rames climatisées capables de transporter un nombre toujours plus important de passagers en raison de l'urbanisation croissante au nord de la ligne ;
  • demander à la SNCF et à Île-de-France-mobilités (nouveau nom du STIF) de négocier avec la région Hauts de France la possibilité de réaménager la gare de Survilliers-Fosses  pour y arrêter certains des TER qui desservent aujourd'hui la gare du nord à partir d'Orry la ville en vingt minutes seulement ;
  • remettre sur la table le projet qui avait été annoncé en 2014 et qui semble hélas avoir été oublié, de créer une liaison TER, en provenance de Picardie entre Survilliers-Fosses et Roissy en France, en choisissant si possible l'option qui comporte un arrêt en gare de Louvres ;
  • renforcer le réseau de rabattement vers la ligne D (bus et tramways).  




Du bio dans la restauration scolaire

A Fosses, le restauration scolaire est assurée par le SIRESCO. Depuis plusieurs années,  celui-ci s'engage à lutter contre le gaspillage alimentaire et accomplit de réels efforts pour introduire une part de bio dans ses menus, bien supérieure à la moyenne des restaurants scolaires au niveau national. Malheureusement, celle-ci peine à dépasser les 14 % ( 14.39 % en 2016), ce qui reste insuffisant au regard de  l’objectif annoncé par le Chef de l’Etat, d’imposer aux restaurants collectifs l’emploi de 50 % de produits biologiques ou locaux de qualité. 
Face à une demande croissante de bio par les consommateurs, il faudra une production correspondante et c'est pourquoi les écologistes soutiennent le projet CARMA de créer sur le triangle de Gonesse un "hub" de l'agriculture bio pour l'île de France.
Celui-ci pourrait à la fois permettre l'installation de jeunes agriculteurs, permettre d'approvisionner les coopératives de consommation de produits bios, les restaurants scolaires et autres restaurants collectifs, les épiceries solidaires, les  AMAP de notre région et aussi former des jeunes à la permaculture, à l'agroécologie et aux métiers de distribution et de transformation des produits agricoles dont notre région a besoin.

Pour que ce projet de "hub de l'agriculture péri-urbaine" ne soit pas délaissé au profit d'investisseurs immobiliers sans scrupules qui préfèrent bétonner nos espaces agricoles, soutenons cette initiative en prenant contact avec le groupement CARMA Gonesse: groupement.carna@gmail.com

vendredi 30 juin 2017

Révision des rythmes scolaires dans les écoles primaires et maternelles de FOSSES


Le conseil municipal se réunit ce soir 30 juin pour statuer sur le retour à la semaine de quatre jours tel que le nouveau Gouvernement l'a proposé dans son décret du 27 juin 2017. Au vu des résultats de la consultation engagée auprès des parents d'élèves et enseignants, il ne fait guère de doutes que le conseil municipal dont je fais partie devrait voter en faveur de ce changement qui simplifie les conditions de garde des enfants et permet d'harmoniser les rythmes de la vie scolaire avec ceux du travail d'un grand nombre de parents.

Il ne restera plus qu'à adresser cette requête à l'inspecteur d'académie qui, on l'espère, devrait l'entériner au plus vite pour permettre aux parents et enseignants d'organiser au mieux la prochaine rentrée scolaire.

J'assume pleinement ce vote, mais malgré tout, je ne peux pas cacher un sentiment d'amertume devant cette précipitation à revenir en arrière quand je pense au magnifique travail qui a été accompli par les animateurs et associations qui se sont fortement investis ces deux dernières années dans les nouvelles activités pédagogiques qui ont été dispensées dans nos écoles. 

Comment ne pas penser aussi à la fatigue des enfants et aux difficultés d'apprentissage dénoncées par les médecins spécialistes qui mettent en cause la longueur des journées d'écoles, depuis qu'on a supprimé l'école le samedi matin? 

Comment également ne pas se mettre à la place des animateurs qui ont exercé leur activité avec passion et qui vont se retrouver sans travail à la rentrée prochaine? 

Et comment ne pas regretter que les élèves ne puissent plus bénéficier des activités qui leur ont tant plu?  de la poterie, à  l'équitation, la découverte des oiseaux ou celle de la biodiversité, par exemple...

Pour que cet investissement pédagogique ne soit pas balayé du jour au lendemain, faisons en sorte que ces activités puissent, au moins en partie, être reprises le mercredi ou le week end.



mardi 20 juin 2017

 Défendons la ferme Lemoine contre l’avenue du parisis Est.


La région Île-de-France et le conseil départemental du val d’oise n’ont vraiment rien compris à la COP 21. Ils prévoient d’octroyer plus de 50 Millions d’euros à divers projets routiers dans le Val d’Oise dont le projet périmé de l’avenue du Parisis Est. Ces projets ruineux vont encore renforcer l’usage de la voiture alors que notre département est soumis à des pics de pollution récurrents.Avec les Amis de la terre du val d’oise et d’autres associations de défense de l’environnement, je réclame qu’après des décennies de tout routier, priorité absolue soit accordée aux modes de transport non polluants.
Il est particulièrement inadmissible que l’avenue du Parisis Est(encore appelé BIP)  puisse se voir octroyée près de 40 Millions d’Euros. Cette infrastructure d’un coût exorbitant (150 MEuros) est un projet du passé. Il ne répond  pas à un besoin réel de circulation et ne fera qu’apporter des nuisances et de la pollution supplémentaire. La ferme Lemoine à Arnouville lès Gonesses pourrait même être menacée alors qu’elle constitue un rare exemple de ferme laitière qui commercialise sa production directement  avec les populations locales de Villiers le bel, Gonesse et Arnouville. Située à seulement 15 km de Paris, c’est un véritable havre de paix, loin du stress des villes, où la nature reprend tous ses droits: une magnifique balade à la campagne. Dépaysement garanti!

Etre contre Europa City, c’est aussi être contre la spéculation immobilière


Alors que la friche industrielle libérée par PSA sur le site voisin d’Aulnay sous bois a du mal à trouver des entreprises désireuses de s’y installer, on peut se demander pourquoi IMMOCHAN n’a pas choisi le site d’Aulnay plutôt que celui de Gonesse.
On nous fait croire qu’IMMOCHAN et son allié chinois sont des investisseurs qui risquent leur capital investis pour créer des milliers d’emplois. Sur ce point, nous savons déjà que les emplois promis comportent des mensonges (on compte 3 fois les emplois créés par le chantier, par exemple) et que ce sont de toute façon des leurres puisqu’ils ne compenseront pas les emplois supprimés dans les centres commerciaux avoisinants (voir le site www.nonaeuropacity.com ).
Mais savez-vous aussi qu’ils achètent le terrain au prix très avantageux de la terre agricole (5 euros/m2 proposés, peut-être 9 euros après négociation ?) alors que le prix d’un terrain constructible est voisin de 300 euros/m2 et celui d’un terrain construit avoisinera 650 euros/m2 ?
Si ce projet était mené à son terme, cette culbute financière bénéficierait de la complicité des pouvoirs publics français: le projet de ligne 17 dont le tracé fait un détour pour implanter une gare en plein milieu des champs est en effet entièrement financé par des fonds publics.
Qui nous a dit que la politique du Gouvernement visait à lutter contre la spéculation foncière? Quand on sait que la famille MULLIEZ est établie en Belgique pour éviter de payer ses impôts en France, il y a de quoi être scandalisé.

Remerciements


Durant cette campagne législative, je remercie les électeurs et tous ceux qui m’ont aidé à porter un projet écologiste, solidaire, démocratique et européen.
Malgré les résultats qui vont donner une très large majorité à La République En marche, la très très forte abstention que nous avons constatée lors de ce scrutin montre qu’il n’y a pas un véritable engouement de la population en faveur du Gouvernement.
Ceci dit, sur la 9ème circonscription, aucun candidat de gauche et écologiste ne sera présent au second tour et je ne donnerai aucune consigne de vote.
Sur les autres circonscriptions, EELV fait confiance à ses électeurs et les invite à :
faire battre la candidature de l’extrême droite lorsqu’elle existe,
faire leur choix en privilégiant les candidatures qui prendront des engagements clairs et précis en faveur de l’écologie, la transition écologique et solidaire, la lutte contre la précarité et les discriminations;
permettre le pluralisme politique, qui est une nécessité démocratique en contribuant à la présence de députés de gauche à l’Assemblée nationale.
Le Bureau exécutif d’EELV se réunit ce lundi 13 juin pour étudier la situation politique nationale issue de scrutin, mais d’ores et déjà, dans la logique de nos engagements, j’appellerai personnellement à soutenir les candidatures France Insoumise lorsqu’elles sont présentes au deuxième tour, parce qu’elles s’engagent notamment pour la transition écologique, la défense des objectifs de l’Accord de Paris, du droit du travail et pour le respect de l’état de droit mis à mal par l’état d’urgence et ses tentatives d’intégration dans le droit commun.

mercredi 7 juin 2017

Priorité aux transports du quotidien

Les écologistes donnent la priorité aux transports du quotidien. Le temps de transport moyen des Francilien-nes est de 1h30 par jour. Pour 1 habitant sur 4, il est même de plus de 2h. Cela veut dire qu’un quart des Francilien- nes passe un mois de sa vie par an dans les transports. Il est normal dans ces conditions que les usagers du RER veulent voyager dans un espace où l’on respire, on se déplace en sécurité, et où on se sent protégé et respecté.
Mais les usagers du RER D doivent ajouter à leur journée de travail la précarité du temps de transport quotidien. Les suppressions de trains à répétition au début ou en bout de ligne, vers Orry la ville, génèrent du stress quand ça ne conduit pas à des problèmes de garde pour les enfants, à la perte d’une affaire ou à un licenciement ! 

L’augmentation prévisible du trafic, du fait de l’urbanisation croissante dans le nord-est du val d’oise, n’arrangera rien. En bout de ligne, les usagers sont lourdement pénalisés. Un train en panne, ce sont tous les trains suivants qui s’arrêtent, faute de voies de dépassement. Et quand les habitants de Gonesse à Survilliers-Fosses attendent gare du nord un train qui leur est destiné, ils ne peuvent pas monter dans le train, tellement il est bondé, pire que dans une boite de sardines.

Nous voulons non seulement moderniser le RER mais aussi modifier les modalités de régulation des trains et prévoir, en cas d’incidents, d’autres moyens de substitution que les bus de remplacement mis en place trop tardivement.

Il faut aussi privilégier les investissements ferroviaires dans la création de liaisons RER et TER plutôt que dans des lignes à grande vitesse qui ne profiteront pas aux riverains dont les gares ne seront pas desservies. On sait d’ailleurs d’avance que la ligne TGV Roissy-Picardie ou le CDG Express seront chères et déficitaires comme la grande majorité des lignes de ce type. Des lignes transversales à faible empreinte environnementale desservant les gares de nos lieux de vie devraient être créées pour permettre aux habitants pas trop éloignés de rejoindre leur bassin d’emplois en transport en commun tout en évitant l’engorgement du centre de Paris.

Utiliser la voiture sur l’autoroute A3 ou A1, ce n’est pas mieux, tant les embouteillages, la pollution et les contraintes de stationnement sont rédhibitoires.
Il faut entièrement réinventer les mobilités quotidienne entre domicile et travail en créant des sites de covoiturage ou d’autopartage, de location de véhicules propres et des transports à la demande efficaces qui tiennent compte des horaires décalés.
Il faut aussi renoncer à l’augmentation du prix du « Pass Navigo unique».

dimanche 14 mai 2017

Pour une autre réforme du droit du travail

 
La loi travail (dite "loi El Khomry) votée en 2016 prétendait réduire le chômage en assouplissant les règles en matière de licenciement et en accordant en contrepartie aux salariés un pseudo "compte personnel d'activité" qui leur accorde un droit à la formation tout au long de la vie, plafonné à 150 heures. C'est ce qu'elle appelle la flexisécurité mais ce n'est qu'un leurre car une formation professionnelle aussi courte ne permet évidemment pas la réinsertion de ceux qui viennent de perdre leur emploi.
En réalité, la loi travail n'a apporté qu'une précarité aggravée pour les salariés. Elle a  facilité les licenciements à moindre coût pour les employeurs, et elle a fait primer les négociations d’entreprise en matière de durée du travail sur les dispositions protectrices des conventions collectives.  Notre nouveau Président propose de prendre une ordonnances qui va aggraver encore cette précarité dans les tous premiers mois de son mandat en permettant aux entreprises de réduire les salaires en deçà des minima prévus par les conventions collectives. S'il met en application sa promesse électorale, les entreprises bafouant les conditions de travail de leurs salariés obtiendraient un avantage compétitif sur leurs concurrentes qui exercent dans la même branche d'activité. Ce nivellement par le bas pourrait constituer un recul historique pour les travailleurs salariés.
Avec les écologistes, je pense qu'une autre réforme du droit du travail est possible, pour réellement sortir les Français du chômage de masse. Les écologistes préfèrent une logique de progrès social et de vivre-mieux par la réduction du temps de travail, l’instauration d'un revenu de base permettant d’assurer la dignité de chacun, la création d’emplois par la transition écologique et de véritables droits  à la formation tout au long de la vie.